Association canadienne des entraîneurs
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Questions et réponses : Maurice Wilson

4 octobre 2010

Maurice Wilson est entraîneur depuis 30 ans dans de nombreux sports, le softball – balle rapide, au niveau national, le basket-ball, le soccer, l’athlétisme, le cricket et le hockey sur glace au niveau senior. Il est entraîneur certifié de Niveau 3 du PNCE pour le curling, et il a mené douze équipes aux championnats provinciaux et trois équipes à la finale nationale.

Les équipes dont il a été l’entraîneur ont remporté des titres aux tournois provinciaux bantam en 2001, aux tournois junior en 2003 et aux tournois de SUO et SIC en 2011. Il a reçu le prix Asham en 2003 et en 2004 en guise de reconnaissance pour tout ce qu’il a accompli comme entraîneur au niveau provincial, et il a été nommé entraîneur de curling de l’année de SIC, chez les dames, en 2011. Maurice consacre également beaucoup de temps aux adeptes du curling au sein de la communauté, en tant qu’entraîneur de haut niveau du Camp Trillium depuis 2006 et personne-ressource au niveau provincial depuis 2005.

Nom de l’entraîneur : Maurice Wilson

Province : Ontario

Sport(s) : Curling

Rôle d’entraînement : Entraîneur de curling chez les dames à l’Université Wilfrid Laurier; personne-ressource auprès de l’Ontario Curling Association; entraîneur de haut niveau en Ontario. Instituteur au niveau primaire où il entraîne au soccer, au basket-ball et en athlétisme.

Statut au sein du PNCE : Entraîneur certifié de Niveau 3.

Quel a été le moment ou la réalisation qui a eu le plus d’importance dans votre carrière d’entraîneur?
Le choix est difficile à faire, car il y a eu de nombreuses réalisations importantes tout au long de ma carrière. À égalité donc, je choisirais avoir remporté les titres décernés par SUO (Sports universitaires de l’Ontario) et par SIC (Sport interuniversitaire canadien) en 2011, et avoir gagné le championnat junior de l’Ontario en 2003. Le championnat de 2003 a été remporté aux côtés de ma fille, Lyndsey, et gare à moi si je n’en avais pas fait mention!

Selon vous, quelles sont les trois choses que tout(e) entraîneur(e) devrait savoir?

  1. Être bien préparé est primordial.
  2. Ce sont les petits détails qui permettent de remporter des championnats.
  3. Le cheminement, ou la façon de procéder, a plus d’importance que le résultat, si vous voulez réussir sur une base continue.

Pourquoi avez-vous décidé de devenir entraîneur?
Je pratique la profession d’entraîneur ou d’instructeur dans de nombreux sports depuis le début de la vingtaine. J’ai toujours ressenti le besoin de faire ma part dans le sport et au sein de ma communauté. Mes parents m’ont élevé en insistant sur le fait que, pour se réaliser totalement, il fallait agir ainsi. Je sais d’instinct qu’à l’école, le meilleur moment de la journée est lorsque je me transforme en entraîneur!

En trois mots, comment vos athlètes décriraient votre style d’entraînement?
«Patient – le feu sacré». J’espère que l’article ne compte pas.

Quelle est la chose la plus importante que vous avez apprise dans le cadre de votre formation du PNCE?
Développer le processus de réflexion chez un ou une athlète est primordial et est au cœur de ma démarche en tant qu’entraîneur. Ainsi, il faut apprendre à poser les bonnes questions, pour s’assurer qu’il n’y aura pas de problème au niveau de la communication, et pour que le développement de l’équipe se fasse de façon harmonieuse. J’utilise personnellement la Fiche d’actions du PNCE pour aider les athlètes à réfléchir à l’impact que chacun et chacune d’entre eux a sur la performance de l’équipe. Le concept «J’ai l’intention de COMMENCER À/d’ARRÊTER DE/de CONTINUER À…» s’applique à presque toutes les facettes du sport, qu’il s’agisse de stratégie ou de dynamique de groupe. Le modèle «Quoi? Quel est le résultat? Et maintenant?» (tiré de Efficacité en entraînement et en leadership) suscite également la réflexion, bouscule les idées reçues et permet de mettre en place une façon de faire plus pertinente. Il est très difficile d’obtenir des réponses satisfaisantes si l’on ne pose pas les bonnes questions. Ces outils peuvent faire la différence et ils m’aident justement à déterminer quelles sont les questions à poser selon le contexte ou la situation.

Pourquoi l’entraînement est-il la meilleure profession au monde?
L’effervescence, le défi, la créativité et l’interaction avec des gens qui veulent aller au bout d’eux-mêmes. Quoi de mieux?

Y a-t-il autre chose que vous aimeriez partager avec nous?
Un de mes amis et collègue entraîneur dit souvent : «La sagesse n’a rien de compliqué. Pensez à quelque chose de stupide que vous pourriez dire et ne le dites pas». C’est parfois la leçon la plus importante que nous apprenons en tant qu’entraîneur. Rien ne vaut l’expérience acquise.

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