L’entraîneur de la mêlée de l’équipe masculine de Rugby Canada qui a participé à la Coupe du monde de rugby IRB en Nouvelle-Zélande, nous a fait part de certaines réflexions sur sa préparation à titre d’entraîneur pour le match de l’équipe contre le Japon la semaine dernière au cours duquel le Canada a chèrement disputé son match et est revenu de l’arrière pour terminer avec une égalité de 23-23. Le Canada s’est incliné devant la Nouvelle-Zélande lors du dernier match de qualification et, avec cette victoire surprenante du Tonga aux dépens de la France, termine la compétition au quatrième rang de la Poule A.
Le Canada joue contre le Japon cet après-midi dans le cadre de la Coupe du monde en Nouvelle-Zélande. Indépendamment du résultat du match, ce fut une expérience incroyable pour moi qui en suis au début de ma carrière d’entraîneur. Je suis entraîneur depuis cinq ans au Canada après avoir mené une carrière de joueur professionnel en Angleterre.
La Coupe du monde de rugby est le troisième événement sportif mondial qui remporte le plus grand succès après la Coupe du monde de soccer et les Jeux olympiques d’été. Ce qui est encore plus particulier cette année, c’est d’être accueilli en Nouvelle-Zélande, le foyer spirituel du rugby, et ce, probablement pour la dernière fois pour des raisons commerciales. Les Néo-Zélandais sont des passionnés de rugby et ils ont exprimé cette passion par leur appui aux équipes qui sont accueillies par chaque région. C’est une vraie leçon d’humilité et une expérience émotionnelle que d’apercevoir le drapeau canadien flotter dans toutes les villes néo-zélandaises et de sentir un intérêt réel de la part des habitants.
Cet événement étant l’apothéose du rugby, le groupe d’entraîneurs est plus imposant que d’habitude et c’est ce qui m’a permis d’en faire partie à titre d’entraîneur spécialiste de la mêlée. C’est une toute nouvelle expérience pour moi que de m’intégrer à un groupe de cinq entraîneurs de rugby sous la direction de l’entraîneur-chef Kieran Crowley, et cela a aussi provoqué quelques discussions passionnantes pendant les réunions. Avoir accès à des entraîneurs spécialisés est certainement un luxe qui n’est pas toujours offert, mais le nombre d’échanges entre les joueurs et les entraîneurs a fortement augmenté et les résultats sont tout à fait remarquables.
À quatre heures du coup d’envoi, il est temps pour moi d’aller faire mes exercices de visualisation. Je ne suis pas convaincu que cela a une incidence quand je «vois» les joueurs exceller sur le terrain, mais cela me calme les nerfs avant la partie.
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