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En date de janvier 2019, 358 organisations et plus de 28 entraîneurs ont pris l’engagement de contribuer au mouvement Entraînement responsable


Ottawa, le 11 février 2019. – Depuis 2015, l’Association canadienne des entraîneurs (ACE) et le Groupe de travail des organismes nationaux de sport (ONS) sur le sport sécuritaire travaillent à soutenir le sport canadien par la mise en place d’un code de conduite universel afin de réduire toute forme d’abus dans le sport. En collaboration avec ses partenaires, notamment, les représentants provinciaux ou territoriaux de la formation des entraîneurs et les fédérations nationales de sport, l’ACE met tout en œuvre pour assurer que le sport se déroule dans un environnement sain et sécuritaire.

Prendre le temps de bien faire les choses
Bien que plusieurs organisations sportives aient déjà en place un processus qui assure la protection des athlètes, il n’existe à ce jour aucun système universel, unique à tous les sports, peu importe le niveau pratiqué, qui permet d’éviter les abus. Ce code de conduite universel exigerait, par exemple, une formation obligatoire pour les entraîneurs, les athlètes, les bénévoles et toutes autres personnes dans l’entourage des athlètes, ainsi que l’instauration de règles et procédures pour assurer la protection de ces derniers.

« Plusieurs groupes et fédérations sportives font déjà bien les choses, mais tous ont des programmes différents. Chaque province et territoire répond aux exigences de sa propre juridiction », indique Lorraine Lafrenière, chef de la direction, ACE. « Si nous prenons le temps de mettre en œuvre ce code de conduite universel et pancanadien, c’est pour qu’il soit adopté, de manière permanente, par l’ensemble des organisations et associations sportives du pays. »

Des rencontres à travers le pays
En collaboration avec ses partenaires, l’ACE participera à des rencontres, prévues en mars et en avril 2019, avec les associations sportives des provinces et des territoires, ainsi qu’avec certains organismes gouvernementaux pour partager les meilleures pratiques existantes, qui permettront de développer un code de conduite universel et un code de sanctions pancanadien qui répond non seulement aux besoins des organisations, mais qui sera mis en place et respecté à travers le pays. Le lieu et les dates de ces rencontres seront rendus publics lorsque confirmés.
Des experts et des chercheurs contribuerons aux Sommets avec l’aide du Centre canadien pour l’éthique dans le sport (CCES).

« Tous les Canadiens devraient pouvoir évoluer dans un milieu sportif exempt de harcèlement, d’abus ou de discrimination, peu importe leur sexe, leur orientation sexuelle, leur expression de genre, leur race, leur religion, leur langue, leur âge ou leurs capacités, affirme l’honorable Kirsty Duncan, ministre des Sciences et des Sports. Le harcèlement, sous toutes ses formes, est totalement inacceptable. C’est pourquoi notre gouvernement veille, en collaboration avec nos partenaires sportifs, à la sécurité des athlètes, des entraîneurs et des officiels, et je sais que les Sommets sur la sécurité dans le sport contribueront à cet objectif. »

Éviter les récidives
Ce système inclurait également un code de sanctions qui serait appliqué à travers tout le pays – permettant ainsi de mettre fin à une brèche importante que le domaine sportif connaît, soit celle où, par manque d’harmonisation, un entraîneur arrive à changer de clubs sportifs ou encore même de provinces pour éviter les sanctions suite à des gestes qu’il aurait pu commettre.

Les défis du sport communautaire
« Le sport communautaire repose en grande partie sur la participation volontaire des membres. Nous encourageons fortement les parents et les familles à poser davantage de questions sur les systèmes de protection mis en place pour leurs enfants », ajoute Mme Lafrenière. « Plus des questions seront posées, plus l’association sportive aura tendance à adopter un code universel pour protéger ses athlètes. »

Le mouvement Entraînement responsable (MER), une initiative coordonnée en partenariat par l’ACE et le Centre canadien pour l’éthique dans le sport (CCES), encourage les parents à s’impliquer directement dans la carrière athlétique de leurs enfants, pour veiller à ce que le sport soit une expérience sécuritaire et gratifiante pour tous les participants. Le mouvement Entraînement responsable invite les parents à prendre connaissance des trois étapes de l’entraînement responsable, et à demander à l’entraîneur ainsi qu’à son organisme de sport s’ils ont déclaré leur engagement envers le MER et adopté ses politiques et procédures.

Composition du Groupe de travail des organismes nationaux de sport (ONS) sur le sport sécuritaire

Organismes nationaux de sport

  • Curling : Katherine Henderson
  • Fédération canadienne d’escrime : Caroline Sharp
  • Hockey Canada: Todd Jackson; Glen McCurdie
  • Natation Canada: Ahmed El-Awadi (coprésident)
  • Volleyball Canada: Mark Eckert

* NB: Patinage Canada et d’autres ONS/OSM vont fournir des ressources pour le projet; Debra Armstrong, qui a d’abord dirigé le groupe de travail à titre de gestionnaire de projet, continue d’apporter son aide.

Organismes nationaux de services multisports (OSM)

  • AthlètesCAN : Ashley LaBrie
  • Centre canadien pour l’éthique dans le sport : Paul Melia
  • Association canadienne des entraîneurs : Lorraine Lafrenière (coprésidente)
  • Centre de règlement des différends sportifs du Canada : Marie-Claude Asselin
  • INSQ au nom du RISOP : Gaëtan Robitaille
  • Comité paralympique canadien : Karen O’Neill
     

À propos de l’Association canadienne des entraîneurs
L’Association canadienne des entraîneurs (ACE) rallie divers intervenants et partenaires autour de sa mission de formation et de certification des entraîneurs. Les programmes de l’ACE visent à développer les compétences, à promouvoir le respect de normes éthiques et à accroître la reconnaissance professionnelle et l’influence des entraîneurs.

À propos du mouvement Entraînement responsable
Le mouvement Entraînement responsable (MER) sera déployé en plusieurs phases dans l’ensemble du système sportif sous la direction de l’Association canadienne des entraîneurs et du Centre canadien pour l’éthique dans le sport. À terme, il a le potentiel de rejoindre tous les organismes sportifs et tous les entraîneurs. Fruit d’une vaste consultation des milieux sportifs canadiens, le MER appelle les organismes sportifs à adopter des politiques pour assurer la sécurité et la protection des athlètes et entraîneurs, sur le terrain et à l’extérieur.

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Renseignements et demandes d’entrevue :
Médias anglophones
Selma Baaziz
Association canadienne des entraîneurs
sbaaziz@coach.ca
613-235-5000, poste 2395

Médias francophones
Marie-Christine Garon
NATIONAL
mcgaron@national.ca
514-409-0031