Le parcours qui a mené Sue Swaine, une joueuse de racquetball, jusqu’au poste d’entraîneure en chef de l’équipe nationale est loin d’être banal. Aujourd’hui entraîneure certifiée de Niveau 5 du PNCE, Sue Swaine n’a pourtant commencé à jouer au racquetball qu’à la fin de la vingtaine.
«Je suis tombée amoureuse de ce sport, explique Sue. Ça me tenait en forme, j’avais du plaisir et je rencontrais des gens merveilleux, dont plusieurs qui sont devenus des amis de longue date.»
Sa passion pour le racquetball a nourri son désir de s’impliquer davantage dans le sport, et elle savait que pour réaliser ses rêves, il lui fallait emprunter la voie de la formation en entraînement.
«J’ai compris que je devais élargir mon répertoire d’habiletés en entraînement et avoir de meilleures bases en ce qui a trait aux aspects techniques et tactiques du jeu, mentionne-t-elle. Je me suis donc inscrite à l’Institut national de formation des entraîneurs (Ontario) et j’ai immédiatement réalisé que je me trouvais à l’endroit ou je devais et voulais être.»
Avec le soutien de Wendy Dobbin, directrice des Services aux entraîneurs et aux athlètes de l’Institut canadien du sport de l’Ontario, Sue est ensuite devenue l’entraîneure d’athlètes de l’équipe nationale tels que Jennifer Saunders, Corey Osbourne, Michael Green et Eric Desroches.
«Dès le départ, ma courbe d’apprentissage a pris un virage à 90 degrés, précise-t-elle. Je continue d’être émerveillée par toutes les occasions que l’on peut saisir pour profiter d’une formation continue en entraînement.»
Tout en développant ses compétences, Sue a connu un succès éclatant dans sa carrière d’entraîneure, entre autre avec Michael Green, qui a remporté quatre titres nationaux en simple ainsi qu’une médaille d’or lors des Jeux panaméricains de 2012. Elle a été nommée entraîneure en chef lors des Championnats mondiaux juniors, des épreuves de racquetball des Jeux panaméricains et des Championnats mondiaux, et elle a aussi gagné un Prix Sport pur pour un programme qu’elle a créé à l’intention des personnes vivant avec la schizophrénie.
Les athlètes de Sue la décrivent comme une entraîneure «passionnée, méthodique et enthousiaste». Ces qualités de même que sa vaste éducation, son expérience et ses connaissances ont fait en sorte que les rôles sont maintenant inversés et qu’elle œuvre comme mentore auprès d’entraîneurs et d’entraîneures à l’Institut canadien du sport de l’Ontario, là où elle a commencé sa carrière d’entraîneure. Emballée à l’idée de découvrir les dernières nouveautés en matière de technologie du sport et de l’entraînement, Sue est d’avis que l’Institut du sport est l’endroit tout désigné pour elle.
«J’aime l’entraînement parce qu’il me permet d’être témoin de situations qui exigent de la détermination et des efforts intenses, mais aussi des résultats de ces efforts. J’ai beaucoup de chance. J’ai eu la possibilité de changer des vies, de remettre des systèmes en question et de partager mes stratégies et mes expériences avec d’autres personnes. Je vis mon rêve.»