Nom de l’entraîneur : Brent Dobson
Province : Ontario
Sport(s) :Soccer
Statut au sein du PNCE : Entraîneur communautaire senior (soccer)
Parlez-nous un peu de vous.
Je suis un mari très fier (ma femme est une adepte de la course) et le père de trois filles sportives. Je suis entraîneur (et président) dans un club de soccer communautaire pour jeunes (Nepean City Soccer Club) qui se donne comme objectif d’offrir des programmes aux athlètes de tous âges et niveaux d’habileté.
Quel a été votre premier contact avec l’entraînement?
J’ai d’abord pensé à l’entraînement à l’école primaire, lorsque mon professeur m’a demandé d’entraîner (sous son œil vigilant!) l’équipe de soccer des filles, puis de nouveau au secondaire, quand j’ai été sélectionné pour participer au camp sur le leadership du Centre d’animation scolaire de l’Ontario (athlétisme).
Quel a été le moment ou la réalisation qui a eu le plus d’importance dans votre carrière d’entraîneur?
Il y a des moments mémorables à chaque saison d’entraînement. Toutefois, lorsque je me rappelle des années passées, ce n’est pas un moment qui définit mon épanouissement personnel mais bien le chemin que j’ai parcouru jusqu’à maintenant : c’est un chemin qui m’a amené à enseigner à de jeunes athlètes et à les motiver, à les observer bâtir leurs habiletés, leur confiance et leur personnalité, aussi bien sur le terrain que dans leur vie, et à les voir poursuivre leur progression dans le sport.
Selon vous, quelles sont les trois choses que tout(e) entraîneur(e) devrait savoir?
1) Que les principales raisons pour lesquelles les enfants font du sport sont d’avoir du plaisir, de faire de l’exercice, d’être avec leurs amis, de s’améliorer et d’apprendre de nouvelles habiletés.
2) Que la préparation et la formation sont essentielles pour répondre aux besoins des athlètes en matière de développement et les aider à réaliser leurs objectifs.
3) Que vous êtes un modèle pour les athlètes que vous entraînez, et que, peu importe leur niveau d’habileté, vous avez la capacité de les inspirer sur le terrain et dans les autres sphères de leur vie. Les entraîneurs et les entraîneures doivent être prêts à assumer ce rôle et comprendre qu’il est important.
Pourquoi avez-vous décidé de devenir entraîneur?
J’ai toujours aimé faire du sport et enseigner. Dès mes premiers pas dans le sport à mes années à l’université, mes entraîneurs ont toujours cru en ma capacité à diriger et à entraîner et m’ont donné des occasions de reconnaître l’importance et la valeur du rôle d’entraîneur. Avoir la possibilité d’enseigner, d’inspirer, de motiver, de jouer et de rire avec vos joueurs et vos joueuses est une expérience incroyablement enrichissante. Et j’adore entraîner mes propres filles et passer du temps avec elles.
En trois mots, comment vos athlètes décriraient votre style d’entraînement?
Amusant, juste et ferme (la plupart du temps!).
Quelle est la chose la plus importante que vous avez apprise dans le cadre de votre formation du PNCE?
Que lorsqu’on entraîne des jeunes, ce qui est le plus important, ce n’est pas la victoire et la défaite mais le développement des habiletés, le plaisir, l’enseignement de l’esprit sportif et du respect, la motivation à faire de son mieux, la création de souvenirs et la compréhension du rôle que l’entraîneur ou l’entraîneure joue dans ces domaines et dans bien d’autres aspects. La possibilité d’apprendre et de partager avec d’autres entraîneurs et entraîneures doit être appréciée à sa juste valeur, et les séances de formation du PNCE sont un outil idéal pour le faire.
Pourquoi l’entraînement est-il la meilleure profession au monde?
Il y a plusieurs raisons qui font qu’il est merveilleux de travailler avec des jeunes pour leur enseigner le soccer, un sport qui peut être pratiqué quel que soit le niveau d’habileté. La plus importante est toutefois le plaisir qu’on ressent lorsqu’on enseigne, qu’on joue et qu’on participe à des compétitions, qu’on bâtit l’estime de soi et la confiance d’un enfant et qu’on est témoin de son épanouissement en tant qu’athlète et que personne. Être entraîneur dans un club communautaire me permet de faire découvrir le plaisir qui se rattache au sport et à l’activité physique et me donne une excellente occasion d’apporter ma contribution à un sport qui m’a permis de vivre des expériences extraordinaires et d’acquérir des connaissances pratiques.
Quelques mots pour conclure…
Parce que j’ai été un athlète de compétition et que j’aime réellement enseigner aux enfants, je n’ai jamais vraiment douté que je deviendrais entraîneur de soccer un jour. Comme je suis impliqué dans le sport jeunesse et que je suis très enthousiaste à l’idée d’en apprendre toujours plus, je réalise tout le travail qui doit être accompli pour fournir les ressources et les programmes nécessaires aux entraîneurs et aux entraîneures communautaires, particulièrement les parents-entraîneurs, et je mesure à quel point ces initiatives sont utiles. Je crois également que la façon d’entraîner et de jouer a changé, et qu’elle changera encore, ce qui renforce l’importance d’apprendre et de s’adapter continuellement. Je soutiens les initiatives de DLTA/DLTP et j’espère que ces plans pourront être mis en œuvre rapidement et avec succès.
Je crois sincèrement à l’importance des organismes communautaires de sport dirigés par des bénévoles. Grâce aux milliers d’heures de travail des bénévoles, ces organismes offrent des possibilités à des centaines d’enfants. Je crois que le sport permet aux enfants, aux entraîneurs et aux entraîneures, aux parents, aux officiels et aux officielles de même qu’aux bénévoles d’acquérir des valeurs telles que l’esprit d’équipe, l’esprit sportif et la valeur de l’effort, de se maintenir en bonne condition physique et d’apporter sa contribution à la collectivité. Que l’on soit un athlète d’élite ou qu’on participe à des programmes récréatifs, que l’on soit jeune ou vieux, les leçons que l’on apprend grâce au sport peuvent faire une grande différence sur le terrain et dans la vie de tous les jours.