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Depuis plus de dix ans, James Messenger fait la promotion de l’activité physique à Port Alberni (C.-B.) en tant que professeur et entraîneur.

Professeur d’éducation physique à l’école intermédiaire E. J. Dunn, James dirige également l’équipe d’éducation physique de l’école. En plus de son travail de professeur, il œuvre bénévolement pour l’Alberni Valley Wrestling Club depuis 1995 et il consacre une grande partie de son temps à améliorer et à développer les programmes de lutte au sein de sa collectivité.

Acteur de premier plan dans le monde de la lutte au Canada, James a été choisi comme entraîneur de l’équipe nationale cadette féminine en 2009 et de l’équipe nationale junior masculine en 2010. Il est entraîneur en chef à l’Alberni Valley Wrestling Club, entraîne l’équipe de l’école intermédiaire E. J. Dunn et agit comme adjoint auprès de l’équipe de l’école secondaire de sa localité. Dans le cadre de ses activités d’entraîneur bénévole, James a travaillé avec plus d’une équipe provinciale et a aidé plusieurs athlètes à connaître du succès aux niveaux national et international. 

En 2009, Sport BC lui a décerné le prix «Héros du sport communautaire».


Nom de l’entraîneur : James Messenger
Province : Colombie-Britannique
Sport(s) : Lutte (mais j’enseigne aussi le rugby à l’école intermédiaire et le hockey dans une école secondaire privée)
Rôle d’entraînement : Je suis professeur d’éducation physique à l’école intermédiaire; j’ai donc le plaisir d’entraîner à tous les niveaux, de l’école intermédiaire à l’école secondaire en passant par les équipes de niveaux provincial et national.
Statut au sein du PNCE : Personne-ressource et évaluateur de Niveau 3 en lutte, personne-ressource pour les Habiletés liées aux fondements du mouvement

Quel a été le moment ou la réalisation qui a eu le plus d’importance dans votre carrière d’entraîneur?

Un de mes plus beaux moments récemment vécu en tant qu’entraîneur a été de voir mes athlètes se transformer eux-mêmes en entraîneurs. L’été dernier, j’ai eu le plaisir de travailler avec deux de mes anciens athlètes qui ont récemment rejoint les rangs des entraîneurs. Il s’agit d’excellents athlètes (médaillés provinciaux et nationaux), et je trouve tout à fait fantastique de les voir inspirer et encourager les jeunes athlètes qu’ils entraînent. Ils sont déjà de brillants entraîneurs et ils apporteront beaucoup à notre sport au cours des années à venir. Je me plais à penser que j’y suis pour quelque chose, et cela constitue un bel accomplissement en soi.

Selon vous, quelles sont les trois choses que tout(e) entraîneur(e) devrait savoir?

  1. Le plaisir doit être au rendez-vous. C’est toujours beaucoup plus agréable de travailler avec le sourire.
  2. La chance d’entraîner un athlète olympique ou professionnel ne se présente pas souvent, mais les entraîneurs ont toujours l’occasion d’accompagner des athlètes qui deviendront des personnes formidables qui contribueront à l’essor de leur communauté.
  3. Encouragez les enfants à être actifs. Le sport qu’ils pratiquent n’a pas d’importance, pourvu qu’ils adoptent un style de vie actif et positif. Ne découragez jamais un athlète à pratiquer d’autres sports.

Pourquoi avez-vous décidé de devenir entraîneur?

Mon expérience dans les sports et le mentorat que j’ai reçu de la part des entraîneurs ont façonné la personne que je suis aujourd’hui. Le sport m’a apporté une bouffée d’optimisme qui me pousse à aller de l’avant, m’a donné confiance en moi et m’a inculqué des valeurs comme la ténacité et la détermination. Il n’existe pas selon moi de meilleure façon de changer les choses que de contribuer à l’évolution de personnes remarquables comme l’ont fait mes entraîneurs.

En trois mots, comment vos athlètes décriraient votre style d’entraînement?

  1. Amusant – Comme je l’ai mentionné plus tôt, tout est beaucoup plus facile avec un sourire.
  2. Personnel – Je crois que vous devez apporter de petits ajustements à votre style d’entraînement selon les besoins de chaque athlète individuel. Dans cette optique, je tente d’entraîner chaque athlète en fonction du fait que l’élément qui motive un athlète peut aussi en freiner un autre.
  3. Exigeant – Si je me souviens bien, c’est Aristote qui a dit : «Nous sommes ce que nous répétons. L’excellence, par conséquent, n’est pas un acte, mais une habitude». J’ai des attentes élevées pour les athlètes avec qui je travaille. Le travail acharné forge le caractère, et si vous mettez la barre haute, les résultats qui en découlent sont parfois impressionnants.

Quelle est la chose la plus importante que vous avez apprise dans le cadre de votre formation du PNCE?

La société regorge de personnes et d’entraîneurs remarquables. Les participants constituent l’élément le plus intéressant de tous les ateliers du PNCE auxquels j’ai pris part. J’apprends toujours des différentes personnes qui participent aux ateliers, même à ceux que j’anime.

Pourquoi l’entraînement est-il la meilleure profession au monde?

Parce que je fais ce que j’aime et que j’aide les autres à adopter des habitudes et des comportements sains.