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Le légendaire entraîneur de football de l’Université de Calgary, Peter Connellan, va bientôt être intronisé au Temple de la renommée du football canadien. Lors des treize années qu’il a passées à la tête des Dinos, Peter n’a jamais enregistré de fiche perdante. Ses équipes ont remporté huit championnats de conférence, pris part à cinq finales nationales de SIC et gagné la Coupe Vanier à quatre reprises (1983, 1985, 1988 et 1995). Il a été nommé Entraîneur de l’année de l’ouest du Canada en 1977 et en 1995, Entraîneur masculin de l’année au Canada 3M de l’Association canadienne des entraîneurs en 1990 et Entraîneur de l’année de l’USIC en 1977 et en 1985.

Pour une excellente rétrospective vidéo (en anglais seulement) de la carrière de Peter, consulter le site http://bit.ly/s9gLGA.

Nom de l’entraîneur : Peter Connellan
Province : Alberta
Sport(s) : Football
Rôle d’entraînement : Ancien entraîneur en chef de football, Université de Calgary
Statut au sein du PNCE : Entraîneur certifié de Niveau 4

Quel a été le moment ou la réalisation qui a eu le plus d’importance dans votre carrière d’entraîneur?
Pour avoir du succès, un entraîneur ou une entraîneure doit viser la constance. Le programme de football de l’Université de Calgary a su faire preuve d’une grande constance pendant une période assez longue.

Selon vous, quelles sont les trois choses que tout(e) entraîneur(e) devrait savoir?

  1. Il faut être conscient de l’influence qu’on peut exercer sur les joueurs et sur les gens qui nous entourent, aussi bien sur le terrain que dans d’autres circonstances.
  2. La planification est essentielle.
  3. Il est important de bien définir le rôle des joueurs et des entraîneurs et d’aider ceux-ci à accepter de jouer ce rôle. Il faut leur proposer un système qui leur permet de mesurer leurs progrès.

Pourquoi avez-vous décidé de devenir entraîneur?
J’ai d’abord obtenu un diplôme en éducation physique puis un baccalauréat en éducation. J’ai commencé à entraîner différentes équipes parce que cela faisait partie de mes responsabilités de professeur au niveau secondaire. J’ai apprécié les défis que j’ai dû relever en tant qu’entraîneur dans tous ces sports, mais j’ai finalement opté pour le football.

En trois mots, comment vos athlètes décriraient votre style d’entraînement?
Accessible. Juste. Exigeant.

Quelle est la chose la plus importante que vous avez apprise dans le cadre de votre formation du PNCE?
Qu’il faut posséder des connaissances de base dans tous les domaines qui peuvent contribuer à l’efficacité de l’entraînement. Le programme m’a permis d’identifier des domaines dans lesquels il me serait utile d’approfondir mes connaissances.

Pourquoi l’entraînement est-il la meilleure profession au monde?
Lorsqu’on est entraîneur ou entraîneure, on peut planifier, se préparer et recevoir des rétroactions pour ainsi dire immédiates sur notre efficacité en tant «qu’enseignant». On a la possibilité d’exercer une influence positive sur les joueurs et sur les personnes qui évoluent auprès de l’équipe, que ce soit sur le terrain ou dans d’autres situations.

Avez-vous d’autres conseils éclairés à offrir aux entraîneurs et aux entraîneures du Canada?
L’entraînement est une profession difficile à laquelle il faut consacrer beaucoup de temps. Un entraîneur ou une entraîneure efficace ne néglige aucune option tout en s’efforçant de s’améliorer et d’obtenir du succès. Il est important de savoir cloisonner votre approche et, par-dessus tout, de maintenir un équilibre acceptable entre votre vie familiale, vos autres responsabilités et l’entraînement. L’entraînement ne devrait pas être la seule chose à laquelle vous accordez de l’importance.