Peter Lawless, qui a récemment gagné son deuxième Prix d’excellence Petro-Canada aux entraîneurs et qui a été nouvellement élu président du conseil d’administration d’Entraîneurs du Canada, est diplômé de l’Institut national de formation des entraîneurs; il est un entraîneur professionnel agréé en plus d’être titulaire d’une certification de Niveau 4 du PNCE. Il a travaillé avec des athlètes de haut niveau dans trois sports (voile, athlétisme et cyclisme) et a participé à des championnats du monde ou à des Jeux paralympiques dans chacun de ces sports. Peter entraîne actuellement plusieurs athlètes d’élite, y compris Mark Ledo, médaillé de bronze de l’épreuve de course sur route H3 des Championnats du monde de 2010 de l’UCI, Karen March, championne (catégorie H1) de la Coupe du monde de paracyclisme de 2011 de l’UCI, et Michelle Stilwell, actuelle détentrice de records du monde au 100 m et au 200 m (athlétisme).
La «vraie» profession de Peter est celle d’avocat, et il se spécialise surtout dans le droit du sport. Il a représenté des entraîneurs, des entraîneures, des athlètes et des organismes de sport dans des cas de différends liés à la sélection, de réclamations relatives à du harcèlement et de bien d’autres litiges. Il dirige également des procédures antidopage devant le Tribunal de dopage pour le compte du Centre canadien pour l’éthique dans le sport (CCES) et a représenté le CCES à l’échelle internationale au Tribunal arbitral du sport. En outre, Peter siège au conseil d’administration du Pacific Institute of Sports Excellence et à celui d’Entraîneurs du Canada.
Nom de l’entraîneur : Peter Lawless
Province : Colombie-Britannique
Sport(s) : Cyclisme et athlétisme
Statut au sein du PNCE : Entraîneur certifié de Niveau 4
Quel a été le moment ou la réalisation qui a eu le plus d’importance dans votre carrière d’entraîneur?
C’est un peu difficile de choisir, car j’ai vécu une kyrielle de moments formidables. Je partagerai trois moments :
- Karen March remportant l’ensemble des épreuves de la Coupe du monde en paracyclisme (classe H1) pour ensuite recevoir le maillot blanc en 2011. Elle n’a jamais baissé les bras toute l’année durant et a livré une lutte acharnée afin de se surpasser.
- Mark Ledo , aux prises avec des problèmes mécaniques, se donnant corps et âme lors de son sprint vers le bronze à l’occasion du championnat mondial de paracyclisme – course sur route (classe H3) en 2010.
- Michelle Stilwell montant sur la première marche du podium à deux reprises lors des Jeux olympiques de Beijing en 2008, à la suite d’une importante chirurgie (athlétisme, classe T52).
Selon vous, quelles sont les trois choses que tout(e) entraîneur(e) devrait savoir?
- Il n’est pas question de vous. Vous y êtes en partie pour quelque chose, mais il ne s’agit que d’un apport.
- Écoutez d’abord, parlez ensuite.
- Soyez persévérant dans votre course vers l’excellence. N’arrêtez et n’abandonnez jamais.
Pourquoi avez-vous décidé de devenir entraîneur?
On peut dire que je suis «tombé dedans». J’ai grandi en tant que navigateur de niveau compétitif, et cela m’a mené à devenir professeur puis entraîneur de voile. J’ai ensuite accompagné ma femme sur une piste d’athlétisme et je me suis intéressé à ce sport pour par la suite me rapprocher du cyclisme. Pouvoir contribuer à la quête de l’excellence des gens m’a toujours fasciné. J’ai pris la décision de faire tout en mon pouvoir pour aider les autres à prendre leur rêve par les cornes et à voir où celui-ci pourra les mener.
En trois mots, comment vos athlètes décriraient votre style d’entraînement?
Persévérance, optimisme et concentration.
Quelle est la chose la plus importante que vous avez apprise dans le cadre de votre formation du PNCE?
Le besoin d’évolution et d’apprentissage. Le fait de s’asseoir sur ses lauriers et de toujours faire la même chose n’est jamais gratifiant; c’est ce qui nous mène à l’échec. Je dois continuer à suivre des cours et à relever des défis afin de trouver de nouvelles méthodes qui me permettront d’exercer mon travail d’entraîneur et de guide de la meilleure façon qui soit.
Pourquoi l’entraînement est-il la meilleure profession au monde?
J’ai le privilège de pouvoir contribuer à l’excellence à l’état pur. Peu d’emplois vous donnent la chance d’accomplir l’œuvre que le sport vous permet de poursuivre. À titre d’entraîneur, j’ai l’occasion de jouer un rôle dans le développement et la création de l’inspiration – quelle valorisation!