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Vol. 23, No. 2

Cet article vise à décrire les enjeux et bonnes pratiques entourant l’inclusion des personnes trans et non-binaires dans les sports afin de créer des environnements sportifs sécuritaires, accueillants et inclusifs. Il complète celui paru en avril 2019 (vol. 19, no. 1) où on présentait les résultats de trois entrevues réalisées auprès de femmes trans.

Quatre ans plus tard, force est de constater à quel point la conversation (ou l'absence de conversation) sur l'inclusion des athlètes transgenres dans le sport est devenue intense et polarisée. Ceci s’explique entre autres par le peu d’information qui circule quant à l’inclusion de personnes trans et non-binaires dans les sports au Canada. Étant donné la rareté de lignes directrices, les diverses situations rencontrées par les individus de ces groupes historiquement marginalisés sont gérées au cas par cas par divers acteurs et actrices du milieu sportif qui sont peu ou pas outillé.e.s.

Ces derniers, n’ayant pas nécessairement d’expertise sur le sujet, peuvent être influencés par des biais conscients ou inconscients sur la question de la transidentité et de la non-binarité. Le but de cet article est de présenter certains des enjeux vécus par des athlètes trans et non-binaires et de leur donner la parole pour partager avec nous des pratiques porteuses d’inclusion. Nous présenterons donc des lignes directrices proposées par 25 sportifs et sportives trans et non-binaires que nous avons rencontrées dans le cadre d’un projet de recherche qui est présentement en cours (lab-profems.fse.ulaval.ca). Les différentes organisations sportives canadiennes et les entraineur.e.s pourront s’en inspirer pour favoriser une meilleure inclusion de ces athlètes.

En présentant des lignes directrices suggérées par les athlètes trans et non binaires eux-mêmes, les auteures Amélie Keyser-Verreault et Guylaine Demers, toutes deux expertes en matière d'égalité des sexes dans le sport, espèrent que les dirigeants sportifs canadiens, et en particulier les entraîneur.e.s, seront incités à devenir des agents d'inclusion. Et quelle différence cela fera pour de nombreuses personnes qui luttent actuellement pour trouver la place qui leur revient dans notre système sportif. – Sheila Robertson, rédactrice en chef du Journal

Les avis exprimés dans les articles du Journal canadien des entraîneures sont propres à leurs auteur(e)s et ne reflètent pas nécessairement les politiques de l’Association canadienne des entraîneurs.

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