Examen de la prévalence des idées pseudoscientifiques et des neuromythes chez les entraîneurs sportifs au Canada : Implications pour la formation des entraîneurs et l'apprentissage des participants
Rapport original rédigé par : Matthew J. Reeves, Richard P. Bailey, Jonathan K. Sinclair, Marie-Pier Charest, Glenn Cundari (2022).
Résumé
Cette recherche examine la prévalence et le lieu d'exposition des idées scientifiques et pseudo-scientifiques dans le domaine du coaching sportif. Un total de 1 568 participants au Canada ont rempli un questionnaire sur l'exposition à différentes idées fondées sur l'apprentissage et le cerveau, sur la façon dont ces idées pourraient améliorer la pratique de l'entraînement, ainsi que sur leur connaissance des neuromythes et des affirmations générales sur le cerveau.
Les entraîneurs étaient d'accord avec 58,8 % (±19,8) des déclarations faisant la promotion des mythes et ont répondu correctement à 23,1 % (±19,0) des questions relatives aux affirmations générales sur le cerveau. Les cours de qualification de base en coaching étaient le principal site d'exposition à 60 % des idées basées sur le cerveau (c'est-à-dire la fixation d'objectifs, les styles d'apprentissage, l'instruction directe, la découverte guidée, la démonstration et l'approche de type action). Une régression multiple pour prédire la croyance aux neuromythes et les variables démographiques, y compris le nombre d'affirmations générales sur le cerveau que les participants savaient correctes. Le pourcentage d'affirmations que les participants savaient correctes prédisait de manière statistiquement significative la croyance aux neuromythes. La régression multiple pour prédire la croyance aux neuromythes et les situations qui pourraient être améliorées par une compréhension du cerveau n'était pas statistiquement significative. La croyance dans les neuromythes n'a pas permis de prédire si les participants utilisaient des idées sur le cerveau basées sur l'apprentissage dans leur pratique.
Cette étude a mis en évidence le fait que les entraîneurs peuvent avoir du mal à faire la distinction entre les informations scientifiques et pseudo-scientifiques sur l'apprentissage et le cerveau. Cela pourrait, à son tour, conduire à des résultats indésirables tant pour la pratique du coaching que pour l'apprentissage des participants.
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