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Shelley Richardson

Shelley Richardson est coordonnatrice pour le programme Burnaby MoreSports, qui se sert du sport pour enseigner des habiletés fondamentales à des enfants de la deuxième à la cinquième année qui font face à des obstacles à la participation dans les milieux sportifs traditionnels. Elle est devenue entraîneure de softball en 2002 et a depuis décroché des qualifications dans les domaines du volley-ball, de la gymnastique et du badminton. Elle œuvre en outre en tant que personne-ressource dans le cadre des ateliers Habiletés liées aux fondements du mouvement et possède un baccalauréat en éducation avec spécialisation en éducation de la petite enfance.


Nom de l’entraîneure : Shelley Richardson
Province : Colombie-Britannique
Sport(s) : Sports multiples
Rôle d’entraînement : Coordonnatrice de programmes – Burnaby MoreSports
Statut au sein du PNCE : Entraîneure certifiée de Niveau 2 (softball); entraîneure formée de Niveau 1 (volley-ball, gymnastique, badminton); personne-ressource pour les Habiletés liées aux fondements du mouvement

Quel a été le moment ou la réalisation qui a eu le plus d’importance dans votre carrière d’entraîneure? 

Dans le cadre de mon travail auprès des enfants qui éprouvent des difficultés à évoluer au sein d’environnements sportifs traditionnels (langue, coûts, transport, culture, genre, etc.), le fait d’avoir travaillé avec deux participants particulièrement exigeants, qui n’étaient pas présents de façon régulière et qui manifestaient un comportement agressif lors de nos séances constitue ma plus grande réalisation. À la fin des 10 mois (à raison d’une séance d’une heure par semaine), nous avons observé une nette amélioration en ce qui a trait à leur taux de présence, à leurs habiletés à travailler en équipe et à leur croissance sociale et émotionnelle.

Selon vous, quelles sont les trois choses que tout(e) entraîneur(e) devrait savoir?

  1. Se concentrer à tisser des liens avec chacun des participants.
  2. Le sport est un véhicule qui sert à développer les habiletés sociales nécessaires pour devenir un adulte qui contribue à la société.
  3. Le mot «JOUER» n’est pas qu’un mot de 5 lettres. L’expression «jouer» ne devrait pas revêtir une connotation négative au sein d’un environnement sportif. Le jeu non structuré constitue l’essence même de l’apprentissage et de la compréhension.

Pourquoi avez-vous décidé de devenir entraîneure?

Pour redonner à la communauté.

En trois mots, comment vos athlètes décriraient votre style d’entraînement?

À la fin de chaque séance, notre objectif vise à ce que les participants : 1) aient le sourire (plaisir), 2) aient eu chaud (mouvement) et 3) évoluent dans un environnement sûr (sécurité).

Quelle est la chose la plus importante que vous avez apprise dans le cadre de votre formation du PNCE?

Il faut entraîner en fonction des forces de chaque individu.

Pourquoi l’entraînement est-il la meilleure profession au monde?

Pour avoir l’occasion d’entendre «J’ai réussi!».