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Un contrôle de dopage peut être une expérience stressante pour un ou une athlète qui se soumet pour la première fois à un tel examen. Les entraîneurs et entraîneures ont un rôle à jouer dans ce processus, et il est important qu’ils soient en mesure de préparer leurs athlètes à la possibilité qu’ils et elles soient sélectionnés pour un contrôle de dopage. Voici les réponses aux 10 questions les plus fréquemment posées par des athlètes après avoir été sélectionnés, avec l’aimable autorisation du Centre canadien pour l’éthique dans le sport (CCES). Pour obtenir de plus amples renseignements au sujet du processus de contrôle de dopage, veuillez consulter le site Web du CCES.

10. «Pourquoi ai-je été choisi(e) pour un contrôle de dopage en compétition?»

Essentiellement, le processus de contrôle de dopage existe pour assurer des règles du jeu équitables et une compétition juste. Les athlètes sont choisis en vue d’un contrôle en compétition en fonction de leur position au classement final, d’une méthode de sélection au hasard ou dans d’autres cas, il peut s’agir d’un contrôle ciblé visant un ou une athlète en particulier. La plupart des tests au niveau de développement ont lieu pour l’une des deux premières raisons – les athlètes ne doivent donc pas se sentir coupables.

9. «Puis-je reporter ma participation ou refuser de participer à un processus de prélèvement des échantillons (PPE)?»

Il y a des raisons qui justifient le report d’un PPE, notamment : la participation à d’autres événements, rondes ou séries éliminatoires, la participation à une cérémonie de remise de prix, la réalisation d’une récupération, trouver un(e) représentant(e) ou un(e) interprète et la réalisation d’une séance d’entraînement. Si un ou une athlète décide de reporter un PPE, un(e) agent(e) de contrôle de dopage (ACD) ou une escorte le suivra partout pour s’assurer qu’aucune violation n’est commise avant le PPE. Refuser de se conformer au PPE n’est pas recommandé car ceci peut être interprété comme une violation aux règlements antidopage.

8. «Puis-je m’adjoindre un(e) représentant(e) pour m’accompagner tout au long de ce processus?»

Oui. Un(e) représentant(e) est comme une deuxième paire d’yeux au cours du PPE pour s’assurer que le processus est effectué correctement et qu’il est à la disposition de l’athlète pour l’aider dans les limites prévues pour le PPE. Bien que ce(tte) représentant(e) puisse être toute personne en qui l’athlète a confiance, il est recommandé qu’il s’agisse d’une personne qui connaît les PPE. Les entraîneurs et entraîneures et les gestionnaires, plus particulièrement ceux et celles qui ont suivi les cours en ligne du CCES Sport pur – l’ABC du sport sain et Le rôle du personnel de soutien des athlètes, sont bien préparés pour offrir de l’aide. Bien que des parents puissent être choisis par défaut, il ne s’agit pas nécessairement du meilleur choix pour les athlètes. Veuillez noter qu’il n’est pas obligatoire d’avoir un(e) représentant(e); il s’agit plutôt d’un choix qui est encouragé.

7. «Qui sont les escortes et les ACD, quels sont leurs rôles et qui les forme?»

Les ACD et les escortes sont formés par le CCES pour exécuter le volet lié aux PPE du Programme canadien antidopage sous l’égide et en accord avec les normes de l’Agence mondiale antidopage. Les ACD et les escortes ont plus de 18 ans, ont été soumis aux vérifications et aux entrevues du CCES et ont fourni les résultats d’une vérification de leur casier judiciaire. Ils ont suivi une formation officielle, ont réalisé un examen écrit et ont respecté les exigences du stage sur le terrain pour obtenir une accréditation et jouir du pouvoir nécessaire pour s’acquitter de leurs fonctions. Les ACD et les escortes doivent être capables de communiquer efficacement en français ou en anglais.

6. «Vais-je devoir uriner devant quelqu’un?»

Oui. L’échantillon d’urine doit être fourni en présence d’un ACD ou d’une escorte, dont le sexe sera le même que celui de l’athlète. Pour s’assurer que l’escorte ou l’ACD puisse observer clairement la fourniture de l’échantillon sans que sa vue ne soit obstruée, l’athlète doit se dévêtir de la taille à la mi-cuisse. Si l’athlète le souhaite, son/sa représentant(e) peut également être présent(e) lors de cette étape du PPE.

5. «Que se passe-t-il si je n’ai pas envie d’uriner?»

Si un ou une athlète est incapable de fournir un échantillon d’urine, l’ACD ou l’escorte restera avec l’athlète jusqu’à ce qu’il ou elle soit prêt(e). L’athlète pourra boire de l’eau pour accélérer le processus. Un échantillon d’urine trop concentré ou trop dilué pourrait être inutilisable, auquel cas un deuxième échantillon devra être fourni. L’ACD testera rapidement l’échantillon pour s’assurer qu’il peut être analysé.

4. «Qui s’occupe des échantillons, des contenants et du matériel utilisé lors d’un PPE?»

L’athlète choisit une trousse scellée individuellement qui contient un récipient de prélèvement et il ou elle est responsable de son récipient jusqu’au moment où ce dernier est scellé. L’athlète ouvre et vérifie le contenu de la trousse et s’assure de la correspondance des chiffres du code de l’échantillon. Lorsque l’échantillon d’urine a été prélevé, l’athlète divise l’échantillon dans deux bouteilles, A et B, et s’assure qu’il n’y a pas de fuite. Pour terminer, l’athlète procède à l’emballage et au scellage de l’échantillon. Ce n’est que lorsque l’échantillon d’urine a été scellé par l’athlète que l’ACD est autorisé à le manipuler. L’échantillon est expédié au moyen d’une chaîne de possession sécurisée à un laboratoire autorisé de l’AMA.

3. «Que se passe-t-il si je prends des suppléments ou des médicaments pour un problème particulier?»

L’ACD demande à l’athlète de déclarer tous les médicaments sous ordonnance, en vente libre et les suppléments nutritionnels qu’il ou elle a pris au cours des derniers sept jours. Ces renseignements sont consignés sur la formule de contrôle antidopage et serviront au laboratoire durant l’analyse. Il incombe aux athlètes, en collaboration avec leurs entraîneurs et entraîneures et leur personnel de soutien, de s’assurer que les exemptions médicales appropriées ont été obtenues, le cas échéant.

2. «Vais-je être informé(e) des résultats de mon contrôle de dopage?»

Seul(e)s les athlètes inclus(es) dans un groupe cible enregistré et qui utilisent le logiciel ADAMS pour signaler leurs déplacements pourront connaître les résultats de leur contrôle de dopage. Si l’analyse de l’échantillon génère un résultat d’analyse anormal, c’est-à-dire un test antidopage positif, l’athlète en sera généralement avisé(e) entre trois à quatre semaines après le prélèvement de l’échantillon. Si le test antidopage est négatif, l’athlète ne sera pas contacté(e) – pas de nouvelles, bonnes nouvelles dans ce cas-ci.

1. «Quels sont mes droits et responsabilités en tant qu’athlète?»

L’athlète a droit à un(e) représentant(e) et un(e) interprète(e); il ou elle a droit de se faire expliquer le PPE et les documents s’y rapportant; il ou elle a droit de demander un délai au PPE pour une raison valable (voir No 9); et de demander d’apporter des modifications au PPE.
L’athlète a la responsabilité de demeurer en tout temps sous la surveillance d’une escorte ou un(e) ACD durant le PPE; il ou elle doit présenter une preuve d’indentification et se conformer au PPE; il ou elle doit se présenter immédiatement au poste de contrôle du dopage à moins d’être retardé(e) pour une raison valable; et il ou elle doit demeurer en possession de son échantillon jusqu’à ce qu’il soit scellé.