Le manuel Entraîner des athlètes ayant un handicap offre aux entraîneurs et aux entraîneures qui œuvrent dans les collectivités mais qui n’ont jamais travaillé avec des athlètes ayant un handicap des renseignements de base, des lignes directrices et des conseils qui les aideront à créer des conditions favorisant la participation et l’inclusion. Découvrez le #Top10desEntraîneurs, les points saillants de cette ressource.
10. Les athlètes qui ont un handicap voyagent souvent avec de l’équipement supplémentaire, par exemple, des perches et des chiens-guides pour les personnes ayant une déficience visuelle, des fauteuils roulants pour les quadriplégiques et les paraplégiques et des prothèses additionnelles pour les amputés et les amputées. Dans les aéroports, entre autres, une trousse de réparation pour fauteuil roulant peut être considérée d’un œil suspect par les agents de sécurité dans le contexte actuel.
9. Lorsque vous êtes en contact avec des personnes ayant une déficience intellectuelle, traitez les individus en tant que tels. Adressez-vous directement à la personne, et non à son assistant(e) ou à son tuteur ou à sa tutrice. Posez des questions auxquelles la personne peut répondre par OUI ou par NON. Donnez des renseignements clairs et simples et répétez-les au besoin. Faites preuve de patience.
8. Les entraîneur(e)s qui rencontrent des parents surprotecteurs peuvent leur expliquer que leur enfant a, comme tout autre individu, le droit de pratiquer un sport et d’en savourer les défis et les risques. Une fois que l’enfant est sur le terrain, l’objectif consiste à faire découvrir aux parents les valeurs que le sport infuse au niveau du développement social : une meilleure discipline, le travail d’équipe, l’estime de soi, l’interaction sociale et la responsabilité envers les autres.
7. «Vous n’êtes pas un infirmier ou une infirmière ou un(e) assistant(e)», dit Peter Eriksson, le premier entraîneur d’athlétisme fauteuil roulant au Canada à avoir obtenu une certification de Niveau 4 en athlétisme. «Il important de faire ce que vous auriez fait avec tout(e) autre athlète lorsque vous commencez votre programme.»
6. Assoyez-vous lorsque vous parlez à une personne en fauteuil roulant. Si l’on reste debout pendant une conversation avec quelqu’un qui est en fauteuil roulant, cela peut donner l’impression qu’on exprime sa supériorité.
5. Peu importe si l’adaptation est faite dans le but de favoriser la participation ou encore la compétition, il faut toujours avoir en tête qu’un sport devrait faire l’objet d’une adaptation uniquement lorsque cela s’avère vraiment nécessaire. Évidemment, lorsque cela est fait, ce doit toujours être le sport ou l’activité qui fait l’objet d’une adaptation, et non la personne ayant un handicap.
4. «L’athlète et le sport doivent passer en premier, dit Patrick Jarvis, ancien président du Comité paralympique canadien. Par exemple, la mentalité devrait être de voir la personne comme un sprinteur ou une sprinteuse qui, incidemment, est un(e) amputé(e).»
3. Apprenez-en davantage au sujet du handicap. L’entraîneur(e) devraient s’efforcer de se renseigner le plus possible sur le ou les handicaps des athlètes qu’ils ou elles entraînent. Ces informations devraient inclure les considérations particulières en matière de sécurité.
2. Au lieu de spéculer à ce que l’athlète est capable (ou incapable) de faire dans leur sport, l'entraîneur(e) auraient plutôt intérêt à amorcer un dialogue franc avec l’athlète.
1. «Considérez l’entraînement des athlètes qui ont un handicap comme une occasion pour vous, l’entraîneur(e), de perfectionner vos habiletés et d’approfondir votre connaissance du sport», dit Chris Bourne.
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