Association canadienne des entraîneurs
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Questions et réponses : Michael Simonson, entraîneur

2 août 2011

Nom de l’entraîneur : Michael Simonson
Province : Alberta
Sport(s) : Aviron
Rôle d’entraînement : Entraîneur en chef, programme de compétition senior, Calgary Rowing Club
Statut au sein du PNCE : Certification de Niveau 3




Quel a été le moment ou la réalisation qui a eu le plus d’importance dans votre carrière d’entraîneur?
Lorsque cette question m'est posée, je pense souvent à un entraîneur qui s’apprête à prendre sa retraite, et non pas à quelqu’un qui se voit comme un novice, si on peut toujours se considérer comme un débutant après 10 ans. Quoi qu'il en soit, les moments les plus exaltants en tant qu’entraîneur sont lorsque je travaille avec quelqu’un qui commence à pratiquer l’aviron et que je l’aide à atteindre ses objectifs. Pour moi, les objectifs n'ont pas d’importance, qu’il s’agisse de participer aux Jeux d’été du Canada, aux Jeux olympiques ou simplement à une régate régionale. Travailler avec un ou une athlète qui s’applique à atteindre ses objectifs sera toujours pour moi une réalisation très particulière.

Selon vous, quelles sont les trois choses que tout(e) entraîneur(e) devrait savoir?
1) Les objectifs d’un entraîneur diffèrent de ceux des athlètes. Il faut écouter ses athlètes. Malgré ce que vous voulez en tant qu’entraîneur, es athlètes n’aspirent pas tous ou toutes à devenir champions ou championnes olympiques.
2) Tous les athlètes sont différents : ils n’aiment pas tous être dorlotés ou, au contraire, être réprimandés.
3) Planifier. Il faut être prêt à toute éventualité, parce que tout peut arriver, et si un entraîneur n’est pas prêt, ses athlètes le remarqueront et auront des doutes sur ses compétences.

Pourquoi avez-vous décidé de devenir entraîneur?
Lorsque j’ai pris ma retraite en tant qu’athlète, le président du club d’aviron local m’a demandé si je voulais être un entraîneur d'aviron récréatif. J’ai tout de suite aimé l’idée. Les sportifs d’occasion ont ravivé l’amour pour l’aviron que j'avais perdu lorsque j’étais un athlète de compétition et, au fil du temps, mon rôle dans ce sport a évolué progressivement jusqu'au point où j'en suis aujourd’hui.

Comment vos athlètes décriraient votre style d’entraînement?
Je n’en ai aucune idée. J’espère qu’ils diraient qu’ils aiment mon travail et qu’ils s’engagent dans des compétitions en y étant préparés, en se sentant en confiance et en ressentant de l’excitation devant les défis qui les attendent. Pour ma part, je crois que mon style d'entraînement est inspirant et axé sur l'encouragement et je pense que mes athlètes en conviendraient.

De mon point de vue, j'entraîne un groupe d’athlètes qui s’appuient beaucoup entre eux, et je crois que mon style d'entraînement a, d'une certaine manière, certainement aidé à créer un tel environnement.

Quelle est la chose la plus importante que vous avez apprise dans le cadre de votre formation du PNCE?
Les diverses facettes à être un entraîneur. Un entraîneur assume plusieurs fonctions, et le programme du PNCE m’a appris qu’un entraîneur qui connaît du succès n’est pas uniquement quelqu'un qui comprend le côté technique d'un sport. Le PNCE procure aux entraîneurs la formation dont ils ont besoin sur divers plans (nutrition, entraînement mental, programmes et rôles propres à un sport) afin qu’ils puissent bien assumer ces fonctions.

Pourquoi l’entraînement est-il la meilleure profession au monde?
Il n'y a rien de tel que d'inspirer une nouvelle génération d'athlètes pratiquant le sport que vous aimez.

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