Association canadienne des entraîneurs
Association canadienne des entraîneurs

Mario Delisle (entraîneur-chef, Boccia Canada)

Mario Delisle

Mario Delisle évolue dans le monde de la boccia depuis plus de 20 ans. Il est classificateur et arbitre, mais l’entraînement est sa véritable passion. Il est actuellement formateur de personnes-ressources dans le cadre du Programme national de certification des entraîneurs (PNCE) et entraîneur professionnel agréé de niveau 4. Il adore la complexité et la technicité de la boccia, ce qui transparaît dans ses réalisations. À sa première présence aux Jeux paralympiques à Athènes en 2004, Delisle était entraîneur adjoint et responsable des athlètes BC1 et BC2. Paul Gauthier a gagné deux médailles et Alison Kabush en a remporté une. Lorsque Gauthier a décroché la médaille d’or à la Coupe du monde de boccia à Vancouver en 2007, Delisle était son entraîneur personnel et entraîneur-chef de l’équipe. Il était aussi entraîneur-chef lorsque Marco Dispaltro et Josh Vander Vies ont remporté le bronze aux Jeux paralympiques de Londres en 2012. 

Ses plus beaux souvenirs ne se rapportent pas uniquement à des compétitions internationales, mais aussi à des compétitions provinciales et nationales. Il aime voir les athlètes découvrir qu’ils peuvent pratiquer un sport malgré leur handicap et s’améliorer. Il prend plaisir à participer aux nombreux championnats canadiens de boccia organisés dans sa province natale, le Québec, et ailleurs au Canada. 

« L’entraînement a toujours été pour moi une passion, car j’aime les défis. Nous travaillons directement avec des personnes qui, en raison de leur état de santé et de leur handicap, font constamment face à des défis. Pour les relever, nous devons être capables de nous adapter et de bien communiquer. C’est ce qui m’attire dans ce sport.» 

César Nicolai (entraîneur BC4, Boccia Canada)

Cesar Nicolai

César Nicolai évolue dans l’univers de la boccia depuis dix ans. Il a occupé divers rôles, mais depuis 2012, il entraîne l’équipe BC4. Il est titulaire du Diplôme avancé en entraînement du Programme national de certification des entraîneurs (PNCE). César mise sur le positivisme pour trouver des solutions aux situations difficiles vécues sur le terrain et sur la communication claire avec ses athlètes. Parmi les moments forts de sa carrière, mentionnons les nombreuses médailles remportées par ses athlètes sur la scène internationale et la médaille de bronze de Marco Dispaltro et Josh Vander Vies aux Jeux paralympiques de Londres en 2012.   

En plus de la boccia, César a de nombreux passe-temps : c’est un adepte de bandes dessinées et de lecture et il s’adonne à plusieurs sports, dont le basketball en fauteuil roulant AA. 

« La boccia est un sport qui, en principe, semble très simple. Lorsqu’on l’essaie, on découvre rapidement sa profondeur et sa complexité. Nous avons encore beaucoup à apprendre, car c’est un sport relativement nouveau. J’aime ressentir la fébrilité de la compétition et voir mes athlètes performer sous pression. La boccia permet aux athlètes de s’épanouir pleinement. Sur le plan humain, c’est un sport incroyable. En tant qu’entraîneurs, nous avons constamment des défis à relever en raison des différences entre les handicaps et les capacités de nos athlètes. Nous devons sans cesse nous adapter et nous questionner afin de trouver le meilleur moyen de les aider à performer et à surmonter les obstacles au quotidien. Ce sont tous des aspects de la boccia qui me passionnent.» 

César Nicolai

Entretien

Q: Êtes-vous proche des membres de l’équipe BC4? Vous semblez avoir un respect mutuel et une bonne cohésion lors des compétitions, pendant les entraînements et dans la vie de tous les jours. 

César: Il n’est pas toujours facile d’entraîner les mêmes athlètes ou d’avoir le même entraîneur durant plusieurs années; vous devez être capable de vous remettre en question, d’écouter et de communiquer en permanence. Je suis très attentif à mes athlètes et je prône la communication en tout temps, mais surtout en temps de crise ou de difficulté.

Q: Quel est le chemin que vous avez parcouru depuis vos premières années en tant qu’entraîneur? 

César: Lorsque j’ai commencé à entraîner des joueurs de boccia, vers la fin de2009, je ne connaissais pas grand-chose à ce sport. En fait, mon expérience se limitait aux quelques séances que j’avais données bénévolement au groupe national cet été-là. J’avais également eu la chance d’être assistant sportif lors du tournoi Boccia Blast de 2009. Depuis, j’ai appris à comprendre et à analyser la boccia tant sur le plan technique et tactique que sur le plan humain. La boccia évolue depuis 10 ans et continue d’évoluer. Le sport gagne en professionnalisme et le niveau de jeu augmente d’année en année. Depuis mes débuts avec l’équipe, je me suis beaucoup amélioré comme entraîneur, mais aussi comme personne. 

Q: L’équipe BC4 gagne plusieurs médailles aux compétitions internationales. En a-t-il toujours été ainsi? Comment êtes-vous devenu l’entraîneur que vous êtes aujourd’hui? 
 
César: J’ai participé à plus de 25 compétitions internationales de boccia. Les athlètes que j’entraîne ont gagné environ 28 médailles depuis 2012. Notre récolte de médailles est relativement constante d’une année à l’autre, mais la compétition est de plus en plus féroce. Le nombre d’athlètes et de pays augmente, mais le nombre de places sur le podium demeure le même. Alors oui, j’ai la chance d’avoir un succès constant avec mes athlètes BC4, l’année 2019 ayant été la plus prolifique du côté des résultats et des médailles. En cette année pré-paralympique, il a fallu composer avec beaucoup de pression, et j’ai beaucoup appris. L’expérience que j’ai acquise grâce à tous ces événements, réussites et échecs m’a assurément aidé à progresser dans mon rôle d’entraîneur et ma carrière. Je suis très loin aujourd’hui du jeune entraîneur que j’étais à mes débuts avec l’équipe du Québec en octobre 2009.

Simon Larouche (Entraîneur BC3, Boccia Canada)

Simon LaroucheEn dix ans dans l’univers de la boccia, Simon Larouche a été assistant sportif, arbitre, entraîneur adjoint, analyste, puis a gravi les échelons pour devenir entraîneur BC3 du Groupe national d’entraînement de boccia. Il entreprend cet automne la formation menant au Diplôme avancé en entraînement du Programme national de certification des entraîneurs (PNCE). Parmi ses réalisations, mentionnons les médailles gagnées sur la scène internationale et son encadrement de l’étoile montante Danik Allard, à ses débuts comme entraîneur aux compétitions de niveau mondial. Son équipe BC3 est passée à 1,3 point d’accéder aux Jeux paralympiques, ce qui a jeté une ombre au tableau de Larouche, mais c’est également la preuve de ce qu’il est capable d’accomplir en tant qu’entraîneur. Il demeure positif et continue de se fixer des normes et des attentes élevées. 
    
« Faites de votre mieux, sortez des sentiers battus et donnez-vous des défis tous les jours. Mon but ultime est de me rendre aux Jeux paralympiques de Paris en 2024 avec mon équipe BC3. Rappelez-vous que la boccia ne cessera jamais de vous surprendre! » 

Ed Richardson (Entraîneur BC1 et BC2, Boccia Canada)

Ed Richardson

La relation d’Ed Richardson avec la boccia remonte à 2003, année où il est devenu l’assistant sportif de son fils, Brock Richardson, qui a fait partie du Groupe national d’entraînement de boccia pendant plusieurs années. Il a joué un rôle important dans le développement d’athlètes des niveaux compétition à élite. Il est actuellement entraîneur-chef de l’équipe de l’Ontario et responsable des joueurs BC1 et BC2 du Groupe national d’entraînement de boccia. Il a été témoin des exploits de nombreux médaillés BC1 et BC2 lors de compétitions internationales, dont ceux de Danik Allard (athlète BC2) aux Championnats régionaux des Amériques de Sao Paolo en 2019. 

Au fil des ans, Richardson s’est créé une foule de souvenirs en travaillant auprès d’athlètes de tous les niveaux. On peut souvent l’entendre encourager les athlètes en disant : « Joue avec confiance ». Nous sommes impatients de voir ce que l’avenir réserve aux athlètes BC1 et BC2 de Richardson d’ici les Jeux de Paris en 2024.