Les auteur(e)s du Journal se sont encore dépassé(e)s en réalisant un examen approfondi et lucide sur la violence dans les relations amoureuses chez les adolescents (VRAA), un enjeu préoccupant et controversé auquel la communauté sportive canadienne doit s’attaquer si elle veut l’enrayer et protéger les athlètes de tous genres.
En analysant d’abord soigneusement le contexte actuel des relations amoureuses chez les adolescents, exacerbé par l’omniprésence des médias sociaux, l’article explique les trois formes de VRAA (psychologique, physique et sexuelle). Il met également en lumière les effets nocifs, voire dangereux, de la VRAA, un problème plus répandu que ce que l’on croit. L’article souligne l’importance pour les entraîneurs, surtout les entraîneures, d’acquérir les connaissances et les compétences nécessaires pour gérer habilement les situations où un athlète subit de la VRAA et d’autres pratiques malsaines.
D’ailleurs, les auteur(e)s décrivent un projet à quatre objectifs qui permettra aux entraîneurs de reconnaître, prévenir et contrer la VRAA, et de promouvoir de saines relations grâce au sport. Nous tenons à remercier l’Agence de la santé publique du Canada d’avoir permis à ce projet essentiel de voir le jour en accordant une aide financière à l’Association canadienne des entraîneurs (ACE) et à une équipe de recherche de l’Université de Toronto. – Sheila Robertson, rédactrice en chef
Les avis exprimés dans les articles du Journal canadien des entraîneures sont propres à leurs auteur(e)s et ne reflètent pas nécessairement les politiques de l’Association canadienne des entraîneurs.